Le coup de gueule du jour : Sarkozy ne peut pas s'en tirer à si bon compte!
Depuis des mois, dans sa course à l'élection présidentielle, Sarkozy se démarque de De Villepin au nom de la nécessaire rupture, de la réforme courageuse, de la remise en cause du modèle social français. Tout cela au nom d'un libéralisme assumé et d'une volonté de remettre en cause le code du travail. De Villepin, pour rattraper son retard dans l'opinion, en décidant vite et seul le CPE, a voulu couper l'herbe sous les pieds de son Ministre de l'Intérieur dans la course "au plus libéral et déterminé que moi tu meurs". Sarkozy n'a pas bronché contre le CPE, ni sur la méthode ni sur le fond. Il n'a rien dit sur la non concertation avec les partenaires sociaux, ni sur la procédure d'urgence et le 49-3 à l'Assemblée, ses partisans au Sénat ont soutenu le texte parfois avec véhémence contre nos arguments, y compris sur la période d'essai et sur la motivation. Or aujourd'hui, alors que le mouvement social a déployé sa force incontournable, il fait comme si il n'y était pour rien, montrant encore une fois son irresponsabilité politique.
Car il n'a qu'une idée en tête, comme nous le rapporte Libération aujourd'hui : Lors du petit déjeuner hebdomadaire des cadors de la majorité, Sarkozy, tout à son obsession de