Avec Sarkozy, tout est possible surtout le pire
Le « suspens » est fini : Nicolas Sarkozy (numéro 2 du gouvernement, président du Conseil Général des Hauts de Seine, président de l’UMP) est en plus, depuis dimanche, candidat à
Certains pouvaient se dire il y a quelques temps : « Sarkozy, au moins il est vrai, on peut être en désaccord avec lui mais il assume son identité politique, de droite autoritaire et ultra-libérale, en cela il rompt avec le Chiraquisme. Or, dimanche il a définitivement choisi de continuer comme avant, digne fils de Chirac et de l’illusion du combat contre la fracture sociale. Il a délibérément choisi de tricher avec les français, de brouiller les cartes, et ce faisant d’ajouter sa pierre au discrédit de la parole politique qui profitera encore à Le Pen. Certes il le fait avec talent, mais c’est cela qui le rend dangereux.
Pendant ce temps, Ségolène Royal met ses idées et celles du projet socialiste au débat des citoyens, écoute pour préciser demain, entend pour faire en priorité ce que les français attendent d’urgence. Des milliers de réunions de proximité, sans tambour ni trompette, car il s’agit de changer la réalité de millions de citoyennes et de citoyens qui quotidiennement souffrent des inégalités sociales, de la vie chère et du mépris de ceux qui gouvernent depuis 5 ans avec à leur tête Nicolas Sarkozy. Et ne nous y trompons pas : le programme ainsi construit avec Ségolène, n’en sera pas moins audacieux, enthousiasmant, et susceptible de bouger enfin les lignes là où la politique semblait depuis si longtemps impuissante à rendre réalisables les espérances sociales et démocratiques de notre peuple. Alors, seul le meilleur sera possible…